Le processus d’installation d’une clôture métallique varie en fonction de facteurs spécifiques : le type de grillage choisi, le type de sol sur lequel l’installation sera effectuée, la fonction première de la clôture elle-même, etc. Découvrez les étapes fondamentales dans l’article qui suit.
Étudier le sol
Il est bon de commencer par identifier les limites précises de l’espace à clôturer. À cet égard, les experts conseillent de laisser une distance d’environ 10 cm entre la ligne de délimitation de votre propriété et les trous pour les piquets de clôture, afin d’éviter toute intrusion dans la propriété voisine.
N’oubliez pas non plus d’identifier la disposition des tuyaux et des câbles installés dans le sol, afin d’éviter de les endommager lors de l’installation.
Enfin, vous devez analyser les caractéristiques du terrain où l’installation doit être réalisée. Des facteurs tels que les pentes et la composition du sol peuvent en effet avoir une incidence sur le choix des clôtures et des méthodes d’installation. Par exemple, si le sol est robuste et compact, il peut servir de base pour l’installation des poteaux, sinon, il faut utiliser des pieux en béton ou des pieux vissés.
Esquisser le projet et planifier les travaux
Vous devez maintenant tracer avec précision le périmètre de la zone à clôturer, en utilisant une ligne de maçon comme guide. Une fois cette tâche terminée, mesurez la longueur totale du périmètre défini, afin d’établir le nombre de poteaux et de mètres de mailles (ou le nombre de panneaux) nécessaires. C’est le moment idéal pour déterminer le type de poteaux qui répond à vos besoins.
Installer les poteaux de clôture
Vous pouvez maintenant passer à la pose de clôture proprement dite. Les postes finaux sont les premiers à être installés, suivis des postes intermédiaires. Compte tenu de l’éventail des différentes méthodes pouvant être utilisées pour cette opération, voici les plus courantes :
Installation à l’aide de béton
Tout d’abord, il faut creuser un trou (d’environ 35 à 40 cm de chaque côté) de 25 à 50 cm de profondeur selon la hauteur du poteau. Vous pouvez maintenant étaler une couche de gravier bien compacté (environ 10 cm) au fond du trou pour servir de base au bloc de béton. Vérifiez que la profondeur du trou est correcte en insérant le poteau : si la distance entre le sol et le haut du poteau est égale à la hauteur de la maille plus 5 cm, vous pouvez passer à l’étape suivante.
Vérifiez que le poteau est bien droit à l’aide d’un niveau, et verrouillez-le en position à l’aide de pinces et de cales, puis coulez le béton autour du poteau. Une autre méthode consiste à remplir d’abord le trou avec du béton, puis à insérer le poteau jusqu’à ce qu’il touche la base en gravier, en le maintenant fermement en place à l’aide de supports. Une fois de plus, il est essentiel de vérifier l’alignement avec un niveau. Attendez que le béton soit totalement sec, en gardant à l’esprit que les délais varient en fonction du mortier de ciment choisi.
Installation à l’aide de pieux vissés
Les pieux vissés représentent une autre option possible. Si vous choisissez de les utiliser, procédez comme suit : fixez manuellement la vis dans le sol, insérez la cheville dans les trous appropriés de la vis et insérez le tournevis par le haut. Plantez une cheville dans le sol à environ deux mètres de distance et reliez-la au tournevis pour qu’elle serve de butée au stabilisateur. Insérez ce dernier dans la fente appropriée et vérifiez la verticalité du tournevis à l’aide d’un niveau (certains modèles comportent un niveau à bulle intégré pratique). Démarrez le tournevis et installez le pieu jusqu’à ce qu’il atteigne le niveau du sol. Positionnez le poteau dans le pieu, ajustez la hauteur et fixez-le en place à l’aide des trois vis situées à la base du pieu. Une fois de plus, il est essentiel de vérifier l’alignement du poteau à l’aide d’un niveau.
Si vous êtes novice, n’hésitez pas à contacter une entreprise spécialisée.