Le métier d’antiquaire à ses règles et ses obligations. C’est avant tout un travail qui nécessite un savoir-faire méticuleux et beaucoup de passion. De ce fait, il n’est pas accessible à tout le monde malgré les formations disponibles. C’est un exercice qui s’améliore au fil des années de sorte à bâtir la réputation de l’antiquaire. Pour en savoir plus, lisez.
Que fait l’antiquaire ?
Un antiquaire est un passionné d’art et d’objets anciens. Il se charge de collecter, de restaurer (au besoin) et de revendre des objets d’époques. Il s’agit généralement d’œuvres d’art, de meubles, de bijoux et tout objet appartenant à l’histoire. Pour acquérir ces objets, l’antiquaire parcourt le monde à la recherche de la perle rare. Il visite notamment :
– les salles d’enchère
– les brocantes
– les expositions
– les musées
– les marchés aux puces
– les œuvres de particuliers, de ses confrères, etc.
Quand faire appel à un antiquaire ?
À l’instar de la structure KUSIAK AUDREY, les antiquaires sont appelés à réaliser des estimations de biens anciens. Ils sont notamment conviés pour évaluer la valeur des biens lors des successions. Ils mettent un point d’honneur à ne commercialiser que des objets authentiques. On fait aussi appel à eux lorsque l’on désire se séparer d’objets d’époque. C’est la personne à trouver pour être sûr d’acquérir des objets de collection authentiques.
Quelles sont les qualités et compétences requises pour accéder à ce métier ?
Pour évoluer dans le monde des antiquités, l’antiquaire fait preuve d’un grand sens de jugement et de discernement. Avec la multitude de copies et de fausses pièces qui existent, il devra posséder une expertise sans pareille. Il peut demander l’aide d’un expert en culture qui pourra apprécier la valeur et l’authenticité du bien.
L’antiquaire doit avoir un bon sens relationnel, être patient, persévérant et intuitif. La passion et la connaissance de l’art sont aussi primordiales. Il devra donc s’informer en permanence sur les tendances du marché. C’est aussi une personne très curieuse avec un bon sens de la gestion (des biens, des personnes, etc.).
Qu’en est-il de la situation professionnelle ?
L’antiquaire est aussi réputée dans la préservation d’objets antiques de valeur. Généralement, c’est un métier qui se transmet de génération en génération, mais les diplômes constituent un atout de taille.
Les diplômes et formations requises
La base pour devenir antiquaire est de suivre l’enseignement d’un antiquaire réputé. En étant l’un de ses vendeurs ou brocanteurs, il est plus facile de se familiariser avec le métier. Au nombre des formations, il y a entre autres :
– Licence ou master (Bac+3/5) option histoire de l’art et archéologie
– Licence pro sciences humaines et sociales option commerce de l’art et des antiquités
– Master ICART (marché et commerce international de l’art)
– Titre certifié de négociant d’art
De nombreuses écoles spécialisées sont disponibles à cet effet.
Le lieu de travail et le salaire
En bon passionné d’histoire, l’antiquaire se constitue d’abord un stock d’objets avant de se lancer. Il devra ensuite effectuer les démarches nécessaires à l’ouverture d’un commerce. Il travaille donc dans un local où il expose ses œuvres. Il se déplace également pour ses recherches, pour des estimations, etc.
Pour s’installer, de nombreux antiquaires choisissent de contracter des prêts. Les plus chanceux disposent d’un commerce comme héritage familial. En ce qui concerne le salaire, il dépend principalement des ventes effectuées. Pour un débutant, ce sont les bénéfices sur les ventes qui constituent son salaire. Pour les plus avancés, des expertises particulières viennent augmenter son chiffre d’affaires.
Les possibilités d’évolution
En plus de tenir un commerce d’objets anciens, les antiquaires peuvent devenir des experts pour les assurances. Ils sont ainsi appelés dans certains cas à réaliser l’estimation des pièces d’antiquité. Des collectionneurs particuliers peuvent également solliciter leurs services. En outre, avant de parvenir à ce niveau, l’antiquaire est au préalable reconnu par une chambre d’experts.
Par ailleurs, il s’agit d’un secteur assez concurrentiel. Certains antiquaires n’hésitent donc pas à se spécialiser dans un domaine spécifique (mobilier, peinture, etc.). D’autres se tournent aussi vers les acheteurs et collectionneurs étrangers pour réaliser de meilleurs profits.